Une soudaine inspiration ?

Je sais pas trop si ce topic a été inventé ou pas, mais voilà.

Le principe est simple, vous vous laissez porter par votre inspiration, par les émotions qui vous soulèvent et vous nous le transmettez en mot.

Voici mon inspi':

Je pense que la fatigue engourdit progressivement la conscience dans une spirale aspirante. Que petit à petit tu finis par ne plus voir le noir qui s'accumule devant tes yeux et que tu t'engouffres dans une pénombre déchirante. Le moindre geste est une épreuve douloureuse et tes pensées ne convergent plus vers l'avenir mais vers un passé sombre, ou une distorsion de toi même.
Une lueur salvatrice est étonnement la décrépitude du sommeil. Le saut le plus dangereux dans un monde sans prise, sans raison. Mais, de la chaleur émanant de notre corps se propage une douce odeur rassurante. On part alors dans le monde de l'imaginaire. Libérée et heureuse.
Le matin, la lueur vacillante du matin nous transporte vers un optimiste retrouvé.

Les premiers pas dégagent la poussière du passé.

ouah très joli............... très bien écrit !!!

je ne peux pas en faire autant

je refléchis et je reviendrais ......... mais encore bravo

Merci

Je te conseille de pas trop y réfléchir, faut que ça soit spontané ! 8D

Spleen à ma façon :

La lassitude, poids quotidien enchaîné aux pieds comme un boulet que l'on traîne sans fin. Le refuge dans un sommeil qui ne veut pas ouvrir ses bras. Tricher, en forcer le passage et se retrouver sur des rivages cauchemardesques. Repos enfui à jamais, sérénité bannie, bien être évanoui, bonheur brûlé. L'envie de se retrouver, ailleurs, quelque part, dans une autre vie, un nouveau rêve, une nouvelle destinée. Des mots qui s'étranglent dans la gorge, des mots muets, des mots doux, des mots secrets, des mots interdits. Reflets du miroir, reflet de l'espoir, mais aussi du désespoir. Fermer les yeux, enfin, emporté par les nimbes de la nuit, d'un sommeil sans faille, troublé par de doux rêves où apparaît un visage aimé. Sourire, rire, lueur de joie, liesse et félicité. Juste au bout du doigt, juste à portée de main.

J'aime bien ton style qui joue sur les oppositions et les associations !

Merci

Sur le fond d'un ciel bleu et pur d'un matin d'été,

Mes yeux dessinent ton nom en noir de jais.

Captant ses rayons au soleil levant,

L'habillent d'or, de rêve et de diamant.





Du parfum ambré que m'apporte le large,

Mon esprit, invente pour toi une senteur sauvage.

Unique et aux effluves d'un doux printemps,

Elle sublime ton corps de couleur argent.





Quand sur ton joli visage naît un sourire,

Mon cœur joyeux, enivré, chavire,

Mes joues s'empourprent, mes yeux pétillent,

Mon être, d'un bonheur infini frétille.





Tu es l'ange de mes jours et celui de mes nuits,

La délicate rosée dont mon corps se nourrit,

Le soleil lumineux qui rayonne sur ma vie,

L'âme parfaite dont mon cœur se ravit.

Wahou ! C'est superbe ! Bravo ! Mais, j'ai une petite préférence pour la poésie en prose.

J'ai l'étrange sentiment qu'une table m'a portée et emmenée au loin. Le soleil à cet instant éclairé partiellement la face cachée de la lune, dans une grande dérision de l'humain. Une grande grimace s'affichait aux commissures de son front. Le soupire du souffle, et le souffle du poisson horreur, de détention, horreur de vie empoisonnée. Il tend son bras inconstant personnage, masque vide des idées d'autant. Le lointain orange est ensanglanté.
Enchaînée près d'un chêne majestueux.
La couronne du temps a perdu la partie, son fou est tombé avalé par un pion. Triste sort pour une porte. La sortie ne se trouve pas. La sortie n'est pas. Je ne sais ce qu'est une porte. Il. Elle.

Je suis à la dérive des sentiments,
Dans cet espace sidéral qu'est l'amour.
Égarement subit de tendresse
L’ombre qui plane, en soi, de l'espérance …
Un attachement futile d'une âme sur un fil.
Dieu n'existe pas, il n'est pas amour, il est absent :
Absence d'amour, absence de vie et d'humanité.
J'erre de jours en jours vers le naufrage qu'est ma vie.
Je sombre dans la part ténébreuse de ce que je suis.
Je ne m'attache plus, je coupe les liens.
Je suis déjà morte donc je ne peux mourir.
Renaître serait une erreur de plus à commettre.
Le silence enveloppe mon corps moléculaire.
Je ne suis qu'un grain de sable dans cet univers infini...

Magnifique Soleil !